Rapport – Stagiaires à l’Iufm

Par Société des agrégés, le 1 mars 2007

Rapport – Stagiaires à l’Iufm

À l’heure où les nouveaux pouvoirs publics annoncent de vastes et profondes réformes, la Société des agrégés a l’intention d’être pleinement présente dans les débats en cours ou à venir sur l’enseignement et veut être une force de proposition, en apportant son expérience et sa pratique du terrain. Un des points sur lesquels elle aimerait être entendue, alors que les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres sont, conformément à la loi du 23 avril 2005, en cours d’intégration dans les Universités, et qu’un nouveau cahier des charges sera mis en oeuvre à la rentrée prochaine, est la condition faite aux agrégés stagiaires dans ces instituts.

On trouvera ci-après les résultats de l’enquête menée auprès des agrégés stagiaires, adhérents de la Société des agrégés, et visant à connaître leur point de vue sur la formation qu’ils ont reçue cette année. Notre objectif n’était pas de relever les aberrations ou les fantaisies qui ont fait la triste réputation des IUFM, ni d’allonger la liste des plaintes qu’une certaine littérature, s’appuyant sur des cas individuels, égrène vainement. Bien au contraire, la Société des agrégés a voulu faire entendre la voix de jeunes professeurs, lauréats du concours de l’agrégation, qui, découvrant pour la plupart l’enseignement, attendent une formation utile et efficace, au moins égale, par la rigueur et la précision, à celle qu’ils ont reçue pendant leur préparation.

Or, de nombreux courriers ou appels téléphoniques à notre siège font état d’un certain malaise de ces stagiaires qui, après avoir passé un concours difficile, ont trop souvent le sentiment d’être infantilisés. Étrange paradoxe que ces IUFM, qui prônent pour les élèves l’autonomie et traitent parfois les stagiaires comme des enfants auxquels il convient d’inculquer les principes d’une doctrine pédagogique.

Nous avons, par cette enquête, voulu mesurer l’ampleur de ce phénomène. Ce rapport présente la synthèse des réponses de nos jeunes collègues : elles permettent de dégager de nombreuses pistes de réflexion, proposent des améliorations. Elles montrent non seulement qu’une transformation profonde des IUFM est nécessaire, mais aussi qu’elle est possible.

Texte complet du rapport à télécharger.