Grève du 22 mars : la Société des agrégés inquiète pour les candidats à l’agrégation
Par Société des agrégés, le 21 mars 2018
Paris, le 21 mars 2018 – Alors qu’une journée de mobilisation dans la SNCF, la RATP et plus largement dans la Fonction publique est prévue demain, 22 mars, la Société des agrégés s’inquiète pour les candidats à l’agrégation qui rencontreront des difficultés à atteindre les centres d’examens, en particulier la maison des examens à Arcueil.
Alors que les transports seront probablement ralentis voire paralysés, de nombreux candidats risquent de ne pas arriver à temps, ce qui entraînerait l’annulation de leur participation au concours.
En effet, pour assurer le bon déroulement du concours, empêcher toute fraude et garantir l’égalité entre les candidats, les textes réglementaires interdisent formellement toute entrée dans la salle une fois que les sujets de concours sont ouverts et une absence à une seule épreuve interdit aux candidats d’être classés : leur participation au concours est purement et simplement annulée.
Ce sont des conséquences dramatiques pour les candidats qui ont consacré une voire parfois plusieurs années à cette préparation.
La Société des agrégés ne peut que recommander à tous les candidats concernés de prendre des précautions mais il est bien évident que l’on ne peut pas endurer plusieurs heures de marche ou de vélo pour se rendre sur les lieux des épreuves avant de composer pendant six à sept heures. Le concours exige une totale disponibilité intellectuelle et une excellente condition physique.
La Société des agrégés assure les agrégatifs de son soutien alors que leur anxiété bien compréhensible est augmentée par ces circonstances. Elle demande la solidarité et la compréhension des personnes mobilisées, le temps de l’acheminement vers les centres d’examen. Elle propose que le commencement des épreuves soit retardé de quelques minutes dans tous les centres.
De manière générale, l’association pose la question du calendrier des épreuves écrites du concours. Elle souligne que les problèmes de transport sont récurrents, mars étant traditionnellement un mois de mobilisation sociale. En 2008, 2015 et 2016, des candidats avaient déjà été touchés, sans aucun espoir de recours.