Un numéro spécial sur les carrières des femmes

Par Société des agrégés, le 1 juillet 2019

À l’occasion de l’anniversaire de l’union de la Société des agrégés masculine et de la Société des agrégées féminine, paraît un numéro numéro spécial de L’Agrégation, consacré aux carrières des femmes dans le second degré et le supérieur. Malgré l’égalité des traitements, réclamée par la Société des agrégées et obtenue de haute lutte il y a plusieurs décennies, malgré la fusion des concours d’agrégation masculins et féminins, intervenue cinquante ans après, les disparités sont encore présentes.

Paris, le 1^er juillet 2019 – La Société des agrégés publie un numéro spécial de L’Agrégation, consacré aux carrières et à la présence des femmes dans l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur. Elle avait déjà constaté, en le déplorant, que les femmes agrégées étaient plus souvent affectées au collège que les hommes. Cette fois, l’association a souhaité recueillir le sentiment de ses adhérentes sur leur progression de carrière et sur les opportunités qui leur sont offertes.

Pour la majorité des femmes interrogées, les carrières des femmes ne sont pas équivalentes à celles des hommes et la maternité constitue un obstacle à l’ambition professionnelle. Ce sentiment correspond aux données objectives récemment publiées par le ministère (Depp) : les femmes ont des carrières moins prestigieuses et des salaires en moyenne moins importants que les hommes.

Dans « Les femmes aux responsabilités » trois entretiens permettent de recueillir l’avis et l’expérience de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, de Caroline Pascal, doyenne de l’Inspection générale et cheffe de service de l’IGAENR et de Sophie Béjean, rectrice de Strasbourg et présidente de l’Association des femmes dirigeantes de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Dans « Les femmes et l’institution », deux articles évoquent Pauline Kergomard, première femme inspectrice générale et la présence des femmes dans les programmes. Enfin, « Les femmes et la Société des agrégés » contient l’enquête de l’association ainsi que le rappel des combats de la Société des agrégées.

La Société des agrégés, héritière des deux associations, masculine et féminine, poursuivra l’étude de ces questions, elle continuera à accompagner les collègues dans leurs carrières et à soutenir les candidats au concours. Elle veillera, comme son ancêtre, à l’égalité de traitement et de dignité.